peur
floralieca On rêve d'un idéal, on le prie, on l'appelle, on le guette, et puis le jour où il se dessine, on découvre la peur de le vivre, celle de ne pas être à la hauteur de ses propres rêves, celle encore de les marier à une réalité dont on devient responsable. «

[Marc Levy]
031029
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Mokita Je voudrais pouvoir me rapeler si, étant enfant, j'avais vraiment peur de me promener dans les rues le soir à la veille de l'halloween. 031029
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Mokita Vous avez marché jusqu'au petit matin
et vous vous dites que les aborigènes avaient raison
et qu'une ville où on ne marche pas est une ville en danger.

Vous vous dites que ceux qui marche voient ce qu'il y a à voir
et que ceux qui ne marche pas ne voient rien
et peuvent penser que tout va bien.

Vous pensez à tous ces gens dans la solitude de leur voiture
et qu'a leurs yeux vous avez moins de signification qu'un panneau de signalisation.

… dans un demi sommeil, vous pensez à la mort.

Vous savez que vous mourez dans la première moitié du 21ème siècle
et vous en éprouvez une sorte de soulagement.

Vous tremblez à l'idée de vivre dans un monde où tout est possible,
où la vie humaine n'as pas de valeur et où l'impensable est au coin de la rue.

Et vous vous dites que la reconnaissance partagée de la dignité humaine est le seule véritable rempart contre l'horreur.

Vous vous retournez dans votre lit,
vous mettez votre tête sous votre l'oreiller et vous essayez … à nouveau … de trouver le sommeil.

Tiré de "Ceux qui ont le pas léger meurent sans laisser de trace" de Bernard Émond
040229
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